La maintenance de site est appelée « run » par opposition à la création de site, le « build ». Il existe différents types de maintenances de site internet regroupés en deux grandes familles :
Ce type de maintenance vise à anticiper et réduire la probabilité de défaillance du site afin qu’il reste performant. Concrètement, cela regroupe plusieurs prestations :
La maintenance préventive permet de faire les mises à jour des CMS sans causer de dysfonctionnement ou de bugs. Les patchs, intégrés sur le CMS, contiennent un certain nombre d’actions correctives qui s’appliquent systématiquement en cas de failles de sécurité ou de bugs. Cette opération concerne :
La mise à jour des plug-ins réduit fortement la vulnérabilité d’un site. Cette prestation va plus loin et touche même la mise à jour des langages (Java, PHP). Toutefois, la simple maintenance préventive ne prend pas en compte le changement majeur de version (par exemple, Drupal 7 vers Drupal 9).
Dans un contexte où les sites web sont de plus en plus ciblés par différents types d’attaques, la maintenance de sécurité devient indispensable. Une telle opération peut conduire à faire appel à des prestataires spécialisés pour définir des plans d’attaque de site et détecter et corriger les éventuelles failles (White Hat).
Les outils de supervision permettent de mettre en place des alertes afin d’être alerté en cas de panne du serveur. Les outils utilisés collectent des informations pertinentes grâce auxquelles il devient possible de réagir plus rapidement et plus efficacement. Il s’agit d’informations comme l’espace de disque, l’utilisation de la mémoire, la fréquentation du site, le nettoyage des logs, etc.
Ici, on analyse les statistiques du trafic du site ainsi que les bugs. L’objectif est d’anticiper les prochaines activités : augmentation du temps passé sur le site, hausse des formulaires de contacts, augmentation des ventes, etc.
Aucun site web n’est à l’abri d’une cyberattaque ou d’une défaillance du système de sauvegarde. Le récent désastre de Strasbourg impliquant la société OVH en est la plus belle preuve. Pour prévenir ce genre de situations entraînant la perte d’une grande partie voir de toutes les données, il est indispensable de mettre en place des sauvegardes régulières et automatiques (toutes les 24 heures) du site.
Il n’existe pas une, mais différents types de sauvegarde de site :
La sauvegarde complète
Elle consiste à créer une copie de l’ensemble des fichiers et dossiers du site. À chaque nouvelle sauvegarde complète, vous stockez à nouveau et entièrement la source de données. Inévitablement, cela prend plus de temps et d’espace disque. Elle s’effectue périodiquement, chaque semaine par exemple.
La sauvegarde incrémentale
Elle consiste dans un premier temps en une copie complète de toutes vos données. Chaque nouvelle sauvegarde incrémentale vient ensuite enregistrer, non pas toutes les données, mais les modifications apportées à la première sauvegarde. Cela concerne davantage les nouveaux articles, les inscriptions de la journée…
La sauvegarde différentielle
La sauvegarde différentielle consiste également en une copie initiale et complète de l’ensemble des données. Cependant, les sauvegardes suivantes ne stockent que les modifications apportées à la précédente version des données.
L’incendie d’OVH, a montré le risque que cela représentait de garder toutes ses sauvegardes sur le même Datacenter. Pour amoindrir le risque, il est préférable d’avoir deux sauvegardes sur deux datacenters différents de celui utilisé pour la production. Un choisira deux datacenters appartenant à deux hébergeurs différents et situés dans deux pays voire deux continents différents.
Pour renforcer cette démarche, on recommande d’ajouter au double backup un versioning sous GIT. Cela permet de conserver une trace des différentes versions de votre site web ou application. Contrairement à la sauvegarde, les bases de données ne sont pas copiées sous GIT. En revanche, il peut s’avérer plus rapide de remonter le site via GIT.
La maintenance corrective, c’est tout simplement lorsque votre site rencontre un problème qui doit être corrigé. Elle consiste en la correction des erreurs, incidents, anomalies et défaillances du site ayant pour conséquence de nuire au bon fonctionnement du site.
La maintenance préventive ne garantit pas l’absence de pannes au niveau d’un site web. Il faudra donc avoir une bonne réaction face aux éventuelles défaillances pour mettre fin le plus rapidement possible au bug.
La première étape consiste à vérifier qu’il s’agit bien d’une panne et qu’il ne s’agit pas plutôt d’un simple problème de connexion. Il suffit de faire des tests depuis des endroits différents (maison, café…) pour élucider ce doute.
Lorsqu’il s’agit effectivement, il faudra en identifier la source. Il peut s’agir d’une erreur de code, d’un problème technique au niveau du serveur, d’une négligence quant à la sécurité, etc. Par prudence, il faudra prévenir vos clients pour éviter les déceptions surtout si le délai de réparation s’avère trop long.
Elle se fait après la phase de création du site avec pour objectif de rendre le site web plus performant et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités. Cela concerne la modification du design, l’ajout de contenu, une optimisation SEO, des changements de typographie, etc.
Les modifications sont généralement plus importantes touchant les thèmes, les feuilles de style CSS, le développement JavaScript, l’ajout d’extensions, etc. Voici quelques exemples :
La maintenance évolutive permet d’avoir un site web toujours riche en nouveautés et qui séduit continuellement son audience.
Ce type de maintenance concerne davantage le serveur et l’hébergement avec la mise à vous de l’OS serveur et des composants fondamentaux (PHP/MySQL, Apache, Debian…). Cela prend également en compte les mises à jour du firewall, la protection contre les attaques Anti-DDoS.
La maintenance serveur est essentielle pour prévenir les dommages irrémédiables que peut provoquer une panne de serveur. Le serveur sert en effet pour le stockage de données ou encore la génération d’authentification d’accès. Une telle maintenance requiert des compétences telles qu’un administrateur système, un webmaster technique ou un SysOP.
L’objectif de la maintenance éditoriale est d’améliorer la qualité du contenu publié sur le site. On effectue la correction des fautes d’orthographe, de la lisibilité sur mobile, des problèmes de mise en page, des typographies. Par extension, cela passe à enrichir les contenus de vos cocons sémantiques dans une optique d’optimisation SEO.
Les articles peuvent être réécrits 6 à 8 fois par an. Il s’agit d’une stratégie très rentable pour améliorer le positionnement de votre site dans Google.
Il existe trois grands types de contrats de maintenance :
C’est le cas lorsque vous faites appel à un prestataire pour une demande d’évolution ou pour corriger un problème déjà présent. Cette approche ne garantit aucunement un délai. En plus, cela engendra un coût majoré puisqu’il n’existe aucun engagement dans le temps.
À l’apparition d’un problème, vous faites intervenir un prestataire qui consomme X tickets (généralement prépayés) selon un barème prédéfini. La facture correspond ici au nombre X de tickets consommés. Il peut également s’agir d’une facturation par heures consommées avec un reporting en temps réel.
Le prestataire s’engage à intervenir régulièrement (souvent tous les jours) suivant une volumétrie définie. Il adopte donc un plan de maintenance proactive et réactive et la facturation de la maintenance est généralement mensuelle.
C’est la meilleure option et celle que nous proposons chez Beyonds. Une telle approche s’avère indispensable dès que le site atteint un certain niveau de performances et criticité business.