Nous constatons aujourd’hui que le taux moyen d’un crédit immobilier sur 25 ans se situe à 1,7% vs 1% en fin d’année 2021. Mais pas de panique car parallèlement les prix de l’immobilier parisien ont cessé de croître, voire même ont connu une stagnation ou une légère baisse pour certains quartiers.
Le gouverneur de la Banque de France affirme que la hausse actuelle des taux immobiliers permet simplement de “revenir à des taux plus normaux”, soit 2% à 3%. Et que cela n’empêchera pas l’immobilier de bien se financer. Et n’oublions pas que ces taux restent inférieurs à celui de l’inflation (près de 5% sur un an). Il est donc plus fructueux d’investir dans de l’immobilier plutôt que d’épargner car les économies perdent de leur valeur dans un contexte inflationniste.
La demande est toujours là mais les acquéreurs sont de plus en plus exigeants et prennent leur temps pour valider leur crédit immobilier. Aussi, les biens ne se vendent plus lors d’une première visite comme nous l’avons connu il y a encore deux ans.
A vous donc de jouer pour être plus réactif que la moyenne des acquéreurs et obtenir une bonne négociation ! Ce qui se constate dans les grandes métropoles, voire même en province lorsqu’on a un très bon dossier bancaire quant à son prêt.
Les Parisiens sont plus nombreux à vouloir quitter la capitale mais l’exode vers la province n’a pas eu lieu
Suite à la crise sanitaire, nous nous attendions à un déménagement massif des Parisiens vers la province mais qui en fait s’est soldé par un « saut de puce » qui s’est majoritairement cantonné à l’Ile-de-France. La petite couronne a fortement attiré (Hauts-de-Seine et Val-de-Marne en tête) mais a aujourd’hui tendance à s’émousser au profit de la grande couronne, comme la Seine-et-Marne, les Yvelines et le Val-d’Oise, où les prix sont plus abordables et la présence d’extérieurs (jardins, terrasses) plus facile à dénicher.
Pour les Parisiens qui souhaitent s’installer en province, Nice, Marseille et Bordeaux séduisent le plus pour ceux qui sont en quête d’un changement de cadre de vie. D’ailleurs les prix s’en ressentent et les biens sont difficiles à trouver.
En revanche, à Paris c’est le contraire. Les acheteurs reprennent le pouvoir ! Il y a une hausse des stocks de biens parisiens et les prix, surtout des biens ordinaires, ont tendance à baisser. En tant qu’acquéreur, vous avez alors le pouvoir de mener une négociation ; ce qui était impensable il y 2 ans. Alors qu’avant la crise sanitaire, les tarifs de la pierre parisienne caracolaient (+ 10,8 % sur 1 an), deux confinements plus tard, c’est la baisse du prix de l’immobilier (- 3,2 % sur 2 ans) qui prévaut dans la capitale”, précise Se Loger. Un bon chasseur immobilier peut vous accompagner dans toutes les étapes de votre achat et surtout la négociation car il maîtrise parfaitement les prix de chaque quartier.
Ce constat est très différent en banlieue parisienne. En petite et surtout grande couronne, les stocks de biens disponibles ont décru depuis la pandémie et les prix ont de ce fait augmenté de + 8,5% en 2 ans. Et oui ! C’est le rêve de la maison avec jardin ou appartement avec terrasse et surtout une bien plus grande surface vs Paris, à budget comparable.
Crédit immobilier : Pour les amoureux de la capitale, c’est le moment d’acheter au bon prix
La hausse des taux de crédit immobilier a pour l’heure une conséquence directe sur le pouvoir d’achat immobilier des Français. Surtout dans les grandes métropoles où les prix sont très élevés malgré une stagnation, voire régression depuis la crise sanitaire. La capacité d’emprunt des acquéreurs doit être réévaluée compte-tenu de l’augmentation des taux et d’une plus grande exigence des banques quant à la qualité des dossiers.
Aussi, les prix devraient encore légèrement baisser surtout dans les grandes métropoles mais la baisse sera modérée car il y a toujours une demande soutenue pour l’ancien notamment, dont l’origine vient du manque de construction de programmes neufs.
Alors qu’il y a 2 ans, le prix moyen du m2 dans la capitale s’approchait des 11 000 €, il faut savoir qu’à date à Paris, 5 arrondissements sont repassés sous la barre des 10 000€ le m2 (net vendeur): le 19ème, 20ème, 13ème, 18ème et 12ème.
Les arrondissements les plus chers sont ceux du centre : le 6ème, 7ème, 4ème, 5ème, 1er et 3ème. Les prix net vendeur dépassent les 12 000€ le m2 et se situent en moyenne de 12 600€ à plus de 14 300€. Mais il ne s’agit que d’une moyenne car les biens d’exception peuvent monter jusqu’à 20 000€ à 25 000€ le m2.
Enfin, les autres arrondissements du centre et ceux de l’Ouest parisien, constituent le peloton du milieu, dont le prix moyen oscille entre 10 000€ et 12 000€ le m2. Il s’agit du : 8ème, 2ème, 9ème, 16ème, 17ème, 14me, 11ème, 10ème et 15ème.
Alors que pour le 8ème mois consécutif, les prix moyens du m2 parisien baissent, les acquéreurs qui ont un bon dossier financier ont la chance de trouver la perle rare au juste prix ! Les vendeurs ont perdu de leur pouvoir et prennent progressivement conscience que leurs prix affichés doivent être revus à la baisse.
C’est une nouvelle opportunité pour les acheteurs et d’ailleurs le volume de ventes de biens parisiens a recommencé à progresser depuis le début de cette année.