A quel marché immobilier peut-on s’attendre en 2022 ?
Il y a plusieurs marchés en France. Celui des grandes villes qui ont connu un ralentissement depuis cette crise sanitaire du Covid et les villes moyennes qui elles, au contraire, ont su tirer leur épingle du jeu. Elles ont attiré des urbains en recherche d’espace et de verdure dans un contexte de télétravail.
Aujourd’hui, nous constatons à Paris intra muros, une baisse des prix généralisée et un temps rallongé pour la réalisation des transactions. Il y a une période de pause comme on en a déjà connu en immobilier : les vendeurs restent convaincus pouvoir vendre au même prix qu’il y a 6 mois ou un an et les acquéreurs sont persuadés que les prix vont d’effondrer.
Mais les acquéreurs ont tendance à oublier qu’il y a un manque structurel de logements à Paris et en région parisienne, donc la demande reste supérieure à l’offre et d’autre part, que tant que les taux d’intérêt des emprunts seront bas, ceux-ci boosteront la demande. Et sans oublier le retour prochain de la clientèle étrangère. Quant aux vendeurs, ils n’ont pas tous encore pris conscience que les acheteurs sont devenus plus exigeants.
La crise sanitaire a rebattu les cartes
Les prix parisiens ont fortement augmenté entre 2015 et 2020. Paris a connu une hausse des prix immobiliers de 21,7% sur 10 ans et de 23,3 % ces 5 dernières années. La capitale avait connu une hausse de 1,8% en 2020. C’est seulement depuis le 1er janvier 2021 que la capitale a enregistré une chute des prix de 1,5%, avec un phénomène baissier surtout à partir de septembre 2021. Aujourd’hui les prix parisiens se stabilisent.
Cette crise sanitaire a perduré et a installé de nouveaux comportements en matière d’acquisition immobilière. Les Parisiens, las de voir les prix augmenter régulièrement depuis plusieurs années, ont décidé d’opter pour plus grand avec un espace extérieur ou de la verdure aux alentours. Ils ont choisi la petite ou grande couronne autour de Paris et, dans une moindre mesure, l’installation en province.
Mais en février 2022, on constate une légère hausse en termes d’acquéreurs pour Paris ainsi que dans la plupart des grandes villes françaises.
La clientèle étrangère, séduite par les biens haut de gamme et d’exception, a été quasiment absente pendant près de deux ans et ne devrait pas tarder à revenir.
Mais quel avenir peut-on prédire pour 2022 ? Le retour de l’inflation (+2,8% sur les 12 derniers mois) et la persistance de taux de crédit immobilier bas, pourraient constituer deux critères fondamentaux à la dynamique immobilière. La BCE, contrairement à la FED (banque centrale américaine), a décidé de ne pas remonter ses taux directeurs ; ce qui est une bonne nouvelle quant au maintien des taux de crédit à un niveau bas (environ 1% pour un emprunt de 20 ans pour les bons dossiers), inférieur à celui de l’inflation. Ce qui est bien plus favorable à l’achat immobilier vs les épargnants dont les économies placées rapporteront peu et se déprécieront.
On peut donc s’attendre à un printemps immobilier dynamique !
Mais les acheteurs sont de plus en plus sélectifs et patients car ils refusent d’acheter n’importe quoi à n’importe quel prix. Ainsi, les biens mal situés ou avec défauts majeurs sont les premiers à perdre de la valeur.
Petites surfaces en baisse à Paris, grandes surfaces en hausse en Grande Couronne
Cette période attentiste entre vendeurs et acquéreurs a contribué à la constitution de stocks d’appartements sur Paris (+30% en moyenne).
Etat des stocks d’appartements à paris
Cette augmentation des stocks a bien évidemment une incidence sur la stabilisation des prix.
On constate que les prix ont plus baissé pour les petites surfaces à Paris (-2,30% à -2,50%). Peut-être est-ce dû au choix des parisiens de quitter leur petit logement à Paris pour vivre dans une surface plus grande à budget équivalent en banlieue et surtout en Grande Couronne où les appartements familiaux et les maisons sont très demandés. Les prix y ont de fait connu une croissance significative (+12% en moyenne en Grande Couronne pour les grandes surfaces).
Evolution des prix dans les départements d’Ile de France selon le type de logements
Pour conclure, on peut envisager que le scénario le plus probable soit une stagnation, voire une légère hausse des prix immobiliers en France en 2022, proche de l’inflation. En fait, même si les taux d’emprunt augmentaient un peu à la marge en 2022, il faudrait attendre pour qu’il y ait un véritable impact quant à la baisse sur les prix immobiliers.
Mais attention, il y a plusieurs marchés immobiliers locaux en France. Chacun s’adaptera à sa façon : maison ou appartement, luxe ou non, grande agglomération ou pas …).
Il faut rester vigilant car personne ne peut prédire un avenir certain quant à l’immobilier. L’acquisition d’une résidence principale ou celle d’un investissement locatif ne répond pas aux mêmes préoccupations.
Ce qu’il faut retenir avant tout : Achetez quand cela est le bon moment pour vous plutôt que de vouloir acheter quand ce sera le meilleur moment sur le marché !
Le vendeur d’un bien immobilier a-t-il le droit de refuser une offre au prix et à quel moment l’acheteur peut-il se rétracter?
En général, le vendeur d’un bien immobilier n’est pas obligé d’accepter une offre au prix, même si elle correspond à son prix de vente. En droit français, le principe de la liberté contractuelle permet au vendeur de refuser une offre, sauf s’il s’agit d’une offre acceptée précédemment par une promesse unilatérale de vente ou par une offre d’achat assortie d’un délai d’option.
Lorsqu’une offre d’achat est en-dessous du prix affiché, le vendeur peut bien évidemment refuser de négocier. En revanche, certains acquéreurs ont essuyé un refus de la part du vendeur d’un bien immobilier alors qu’il s’agissait de la 1ère offre faite au prix.
En effet, le vendeur peut refuser une offre pour diverses raisons, telles que le désir d’obtenir un prix plus élevé, un changement de circonstances ou la préférence pour un autre acheteur. Cependant, il est important de noter que le refus d’une offre au prix peut être considéré comme un comportement abusif si le vendeur agit de manière discriminatoire ou déloyale.
Lorsque le marché est très « tendu », comme à Paris on assiste à une véritable « course à l’échalote » entre les acquéreurs et entre les agences qui, souvent par manque d’exclusivité de leur mandat, bloque la vente d’un bien vis-à-vis de leurs concurrents, dès qu’un acquéreur dégaine une offre au prix. Sans validation sérieuse du financement de l’acquéreur, on voit parfois le bien revenir sur le marché.
Alors, il est bon de faire un point quant à l’acceptation ou le refus d’une offre d’achat au prix car il y a un grand flou sur le sujet.
Et dans le cas où le vendeur reçoit plusieurs offres au prix, doit-il vendre son bien immobilier au premier offrant ?
Tout dépend s’il y a un intermédiaire et la nature du mandat consenti par le vendeur
Dans le cas où il y a un intermédiaire, autrement dit une agence, la nature du mandat accordé par le vendeur est à prendre en compte.
Soit il s’agit d’un mandat simple d’entremise qui limite le rôle de l’intermédiaire (par exemple un agent immobilier), à la recherche d’un acquéreur. Le vendeur aura alors la possibilité de choisir quel acquéreur choisir pour la vente de son bien. L’intermédiaire ne peut alors pas agir en lieu et place du vendeur.
– Soit il s’agit d’un mandat de représentation et dans ce cas de figure le vendeur donne pouvoir à un intermédiaire en transaction immobilière de l’engager et donc de vendre son bien immobilier à un acquéreur qui sera le premier à faire une offre au prix. Cette représentation se concrétise dans le mandat (contrat) par une clause spécifique.
Le chasseur immobilier sont là pour défendre les intérêts des acquéreurs de la recherche du bien jusqu’à l’installation.
– S’il n’y a pas d’intermédiaire et que le propriétaire d’un bien le vend en direct
Dans ce cas, il s’agit d’une vente de particulier à particulier sans intermédiaire. L’annonce que le vendeur publie est considérée comme une offre ferme de vente.
Théoriquement le vendeur doit accepter la première offre au prix mais dans la pratique, il n’est pas toujours évident de savoir quelle offre a été vraiment faite en premier !
D’un autre côté, en ce qui concerne l’acheteur, il peut se rétracter de son offre d’achat jusqu’à la réception de l’acceptation de celle-ci par le vendeur. Cela signifie que tant que l’acheteur n’a pas reçu la réponse positive du vendeur, il a le droit de se rétracter sans motif particulier. Cependant, une fois que l’offre est acceptée par le vendeur, l’acheteur est engagé contractuellement et ne peut généralement plus se rétracter sans engager sa responsabilité.
Bien maîtriser ce qu’est le délai de rétractation au profit de l’acheteur
Très souvent il y a confusion quant au délai de rétractation que l’on pense pouvoir appliquer à l’offre d’achat.
En réalité, ce délai de rétractation de 10 jours concerne le compromis de vente qui est signé de une à plusieurs semaines après l’offre d’achat ; tout dépend de la disponibilité des notaires. Une fois le compromis de vente signé, le délai commence à courir à compter du lendemain de la 1ère présentation de la lettre recommandée. Dans ce délai de 10 jours, l’acheteur peut alors se rétracter sans raison spécifique ou juridique et sans devoir quelque indemnité que ce soit à qui que ce soit.
A savoir que quand l’acte authentique n’a pas été précédé d’un compromis de vente (avant-contrat qui n’est pas obligatoire), il y a alors application d’un délai de réflexion de 10 jours avant signature de l’acte définitif de vente.
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Comment éviter les mauvaises surprises lors d’un achat immobilier
Acheter un bien immobilier représente un projet important pour un acquéreur et ce d’autant plus dans des régions aux prix immobiliers très élevés comme en Ile-de-France. Il est donc très impliquant mais ne doit pas être stressant. Il suffit de se poser les bonnes questions au bon moment et de vérifier plusieurs points importants.
Outre tous les diagnostics que doit faire réaliser le propriétaire pour la mise en vente de son bien, des vérifications doivent porter sur différents points, que ce soit le prix, l’environnement, l’état du bâti et du logement, le calcul des surfaces, les charges et taxes, la dépense énergétique, le budget des travaux d’embellissement, la copropriété, l’environnement et les projets de construction, les servitudes, les vices juridiques et administratifs.
Passé le coup de cœur, prenez le temps de vous renseigner minutieusement avant de signer la promesse de vente. En résumé, c’est savoir exactement ce que vous achetez ! Si vous avez opté pour faire appel à un chasseur immobilier, sa mission ne se cantonne pas seulement à trouver le bien idéal mais aussi à vous accompagner de A à Z et donc à valider tous les points cités ci-dessus.
– Le juste prix
Nombreuses sont les sources d’information sur les prix du marché immobilier localement. Pour exemples : les différents sites d’annonces, les sites spécialisés en estimations immobilières et leurs algorithmes, la plateforme gratuite « DVF » (demande de valeur foncière) développée à partir de la base de données de l’administration fiscale et qui recense toutes les transactions enregistrées en France et fournit le prix de vente, la date de transaction, le descriptif du bien et sa localisation.
ATOUTS ET DEFAUTS QUI INFLUENT SUR LE PRIX DU M2 (Source FNAIM et PAP)
– L’emplacement
Outre le secteur géographique, influençant fortement le prix au m2 , il faut être attentif à l’environnement du bien : réputation du quartier, proximité des commerces, écoles, transports, proximité d’une route, d’une voie ferrée, d’un aéroport. Nous vous conseillons de vous promener dans le quartier à différents moments de la journée pour vous faire votre propre opinion.
Un autre point à vérifier : y-a-t-il des permis de construire à venir et qui vont donner naissance à des immeubles de grande taille ? La création d’espaces verts ou piétonniers? Risque d’inondation ? Il suffit de se renseigner au service d’urbanisme de la mairie.
– L’état du bâti et du logement
Lorsque le bien est en mauvais état, fissures (murs et façade), traces de fuites d’eau ou taches d’humidité se repèrent aisément. C’est l’occasion de s’enquérir de leur origine auprès du propriétaire ou de l’agent immobilier, voire du syndic.
Une fuite d’eau peut provenir du logement lui-même ou du voisin. Dans ce cas, il faut vérifier si une déclaration a été faite auprès de l’assurance et si la cause de la fuite a été identifiée. Le manque de ventilation peut provoquer des moisissures. Un artisan pourra vous rassurer grâce à un détecteur d’humidité.
Mais l’humidité peut aussi provenir d’un problème plus global au sein de l’immeuble (défaut d’étanchéité par exemple); auquel cas la décision de réparation peut prendre beaucoup plus de temps.
Par ailleurs, un taux d’humidité élevé peut révéler une construction effectuée sur un ancien marais ou en bordure d’un étang. S’il y a 90% de taux d’humidité (tâches très brunâtres), dites-vous bien qu’il faudra attendre environ 6 mois pour que ça sèche et donc enduire et repeindre !
Prenez aussi le temps d’inspecter les parties communes, dont le sous-sol où se trouvent les caves. Ainsi vous aurez une idée précise du niveau d’entretien par les copropriétaires et de l’état des fondations.
Pour une maison, c’est l’état de la charpente et de la toiture qui est primordial.
L’état des plafonds et des planchers doit aussi être vérifié. L’état des sols peut révéler une irrégularité, signe probable d’un problème de structure. Cela se constate dans les vieux immeubles construits notamment sur des carrières.
Il est aussi crucial de valider l’état de la chaudière, de la plomberie et de l’installation électrique (Au niveau du tableau électrique, vérifiez la présence de disjoncteurs différentiels ainsi que l’étiquetage de chaque départ)
Enfin, l’exposition du logement est un paramètre à prendre en compte. L’orientation Nord est plus sombre que l’orientation Sud et donc plus difficile à chauffer sachant que les rayons du soleil ne pénétreront jamais. L’idéal est un bien traversant Est/Ouest (soleil le matin/l’après-midi).
– Le calcul des surfaces
Il existe plusieurs définitions : la surface au sol ou habitable et la surface Carrez obligatoire pour les lots en copropriété mais pas pour les maisons.
Il faut savoir que la surface « Carrez » ne prend pas en compte les parties dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80m.
NB : Vous avez la possibilité de contester le calcul de la surface durant l’année suivant la vente. Si la surface manquante est supérieure à 5% de la surface indiquée, vous pourrez demander une réduction du prix proportionnellement à l’erreur. Si elle est supérieure, tant mieux pour vous car vous ne devrez rien de plus au propriétaire !
– Les charges et taxes
Un montant de charges trop élevé peut être dissuasif surtout en cas de revente. C’est souvent le cas dans les grandes tours d’immeubles qui demandent plusieurs ascenseurs, du gardiennage renforcé et des contraintes de sécurité.
Pour information, un montant de charges considéré comme recevable se situe entre 3€ et 5€ par m2 (tout dépend si les charges comprennent le chauffage et l’eau chaude, un ascenseur, une gardienne…).
Il est également important de connaître le montant de la taxe foncière et de la taxe d’habitation pour intégrer ces dépenses dans votre budget annuel.
– L’isolation et le chauffage
Il faut contrôler avant tout les fenêtres qui ont un impact sur la qualité de vie ( isolation thermique et phonique). Simple, double ou triple vitrage. Vérifier aussi les joints. L’isolation a un impact direct sur la facture énergétique.
Chauffage individuel (on le règle selon ses besoins) ou collectif ? Electrique (attention aux grille-pains ») ou au gaz ?
Vérifier l’état des radiateurs et leur bonne répartition dans toutes les pièces.
– La dépense énergétique
Un diagnostic de performance énergétique (DPE) de moins de dix ans doit obligatoirement figurer dès la parution de l’annonce immobilière.
La première lettre du DPE correspond à l’estimation de la consommation énergétique, la deuxième au taux d’émission de gaz à effet de serre.
La meilleure note, A, concerne presque toujours un logement neuf récemment livré et labellisé BBC (bâtiment basse consommation). Dans l’ancien, les notes vont de B à G, cette dernière lettre caractérisant un logement qualifié de « passoire thermique ».
Mais ces données sont à considérer avec un peu de recul . En effet, certaines personnes chauffent plus que d’autres ou s’absentent plusieurs fois dans l’année.
– Le budget des travaux d’embellissement
L’agent immobilier ou votre chasseur immobilier peut vous donner une première estimation par expérience mais mieux vaut demander 2 ou 3 devis à des entrepreneurs.
Le niveau de prestation doit dépendre de l’objet de l’acquisition : environ 1 000€ à 1 500€ par m2 pour une résidence principale ; 600€ à 800€ par m2 pour un investissement locatif. Ces budgets concernent la rénovation totale du bien.
Dernier étage sans ascenseur, difficultés de stationnement ou nécessité de louer un engin de levage, relèvent la note.
– La copropriété
Les procès-verbaux des 3 dernières assemblées générales (A.G.) vous renseigneront sur l’ambiance de la copropriété et les décisions prises quant à l’entretien de l’immeuble. Les travaux nécessaires sont-ils systématiquement reportés ou pas ? En règle générale, s’il y a une majorité de locataires, il s’agit plutôt d’un immeuble de rapport pour lequel les propriétaires ne sont pas pressés de procéder aux réparations.
NB : les travaux votés en assemblée générale avant la signature de la promesse de vente seront à la charge du vendeur, même si les travaux seront effectués lorsqu’il ne sera plus copropriétaire. Entre la promesse de vente et l’acte authentique notarié, s’il y a une assemblée générale et que le vendeur ne vous transmet la convocation, alors les travaux votés seront également à sa charge.
– Les servitudes et les vices juridiques/administratifs
Les servitudes concernent plutôt les maisons : un droit de passage ou un chemin sur votre terrain, un portail amenant à la parcelle d’un voisin, une canalisation enterrée appartenant à celui-ci…
Quant aux vices, en cas d’importants travaux réalisés par le vendeur (extension de surface, démolition d’un mur porteur, création d’une véranda, d’une piscine, d’un toit-terrasse…), il faut vérifier si tout a été fait dans les règles de l’art: autorisations légales, accord voté en assemblée générale de copropriété, rapport d’architecte.
Réussir son achat immobilier en 8 étapes
Pour réussir son projet immobilier, éviter de perdre du temps et d’avoir des déconvenues, mieux vaut se poser les bonnes questions avant d’agir plutôt que pendant ou trop tard !
Un achat immobilier se prépare et se mûrit, que ce soit pour une première acquisition, d’une résidence principale, d’un bien secondaire ou d’un investissement locatif. 8 étapes sont à prendre en considération. Elles sont importantes et chronologiques. Il s’agit donc de préparer un véritable plan d’action car un achat immobilier est capital dans une vie car important financièrement.
Et beaucoup de questions s’entremêlent : est-il possible de se rétracter après avoir fait une offre d’achat ou signé un compromis de vente ? Est-on obligé de prendre l’assurance proposée par la banque ou peut-on souscrire une délégation d’assurance ? De combien de temps dispose-t-on pour trouver son financement ? Est-il important d’avoir son propre notaire ?…
Les 8 étapes pour réussir son projet immobilier
Etape 1 : Déterminer son budget maximum
Sa capacité de financement est à connaître de façon incontournable. Elle va définir le type de bien auquel on peut prétendre : localisation, surface, critères, étage, espace extérieur… Tout ceci sont des composantes du prix.
Evaluer son apport personnel (10% au moins du prix global sont conseillés) est un point crucial. Ce peut être ses économies et placements, des prêts ou dons familiaux, la participation aux bénéfices de mon entreprise ou mon intéressement, le PTZ, le PEL… L’importance de l’apport personnel représente un argument de poids auprès des banques.
Estimer sa capacité d’emprunt à titre indicatif en demandant une simulation à sa banque ou en interrogeant un courtier qui offrira l’avantage de vous fournir une « lettre de confort » (accord de principe) ; celle-ci vous donnera ensuite une longueur d’avance vs d’autres acquéreurs intéressés par le même bien.
Et ne pas oublier d’intégrer une enveloppe pour les travaux (rafraîchissement ou rénovation complète).
Etape 2 : Bien définir ses besoins
Comme 80% des français vous souhaitez devenir propriétaire de votre logement, ou bien vous désirez investir dans de l’immobilier locatif, ou vous rêvez d’un pied-à-terre.
S’il s’agit d’une résidence principale, optez-vous plutôt pour un appartement ou une maison dans le 92, le 94 ou le 78 par exemple? Devez-vous revendre votre bien actuel pour vous constituer un bel apport (prêt-relais ou pas) ? Si vous avez des enfants, quels établissements scolaires devez-vous privilégier ? Avez-vous le projet de revendre ce nouveau bien dans quelques années ? En fonction de votre budget, devrez-vous arbitrer, ou pas, entre la situation géographique, la surface, l’étage, l’exposition, l’espace extérieur ?… Trop de critères peut vous faire passer à côté d’une réelle opportunité.
S’il s’agit d’un investissement locatif, il devra avoir une localisation à fort potentiel comme la proximité avec des universités ou bien une situation dans une zone géographique en plein essor (cf. le Grand Paris et les futurs nouveaux transports) comme certaines villes de banlieue où les prix à la location ne sont pas plafonnés contrairement à Paris. Il s’agira aussi de choisir entre location vide (conseillée pour les grandes surfaces) ou meublée (loyer plus élevé) en étudiant les avantages fiscaux.
S’il s’agit d’un pied-à-terre, la proximité des transports est un facteur important pour vous y rendre plus aisément. Votre âge également est un critère à prendre en compte : ascenseur obligatoire ou pas, quartier très animé ou tranquille, etc.
Etape 3 : Rechercher et visiter des biens
Vous avez défini le type de bien recherché et vous maîtrisez votre budget. C’est donc le top départ pour débuter vos recherches. N’hésitez pas à vous renseigner quant au voisinage et à vous promener dans le quartier. Revisitez le bien à un autre moment de la journée car la luminosité et l’ambiance seront différentes.
Si un bien retient votre attention, n’oubliez pas de demander la surface Carrez, les diagnostics, le plan, le montant des charges de copropriété et des taxes. Vérifiez s’il y a de gros travaux prévus dans la copropriété (ravalement, réfection de toiture…).
Si vous manquez de temps ou vous n’êtes pas sur place, n’hésitez pas à recourir à un bon chasseur immobilier qui connaîtra tous les quartiers comme sa poche, qui recherchera et sélectionnera les meilleurs biens dont certains ne seront pas diffusés sur les portails internet. Il vous accompagnera de A à Z, jusqu’à votre installation. Son accompagnement vous sera précieux tant en termes de validation de la qualité du bien que de l’éventuelle négociation et des démarches administratives.
Une fois le « coup de cœur » trouvé, il faut refaire un bilan financier vs votre budget (frais de dossier bancaire ou courtier, travaux nécessaires ou pas, frais de notaire).
Etape 4 : Faire une offre d’achat et signer ensuite le compromis de vente
Une fois le bien idéal trouvé, vous devez faire rapidement une offre d’achat écrite au vendeur qui comportera : vos coordonnées complètes, la désignation du bien (adresse, nombre de pièces, surface, étage, cave…) et le prix d’achat (frais d’agence inclus s’il y aune agence intermédiaire), le moyen de financement (sans emprunt ou avec emprunt +apport personnel), une durée de validité de l’offre (une semaine maximum).
Lors de l’offre d’achat, vous n’effectuez aucun versement et vous n’êtes pas engagé juridiquement tant que vous n’avez signé le compromis de vente (avant-contrat). En revanche, lorsque le vendeur a contresigné votre offre, il se doit de vous réserver le bien.
Ensuite, quelques semaines après l’offre d’achat, vous signez un compromis de vente (engagement réciproque du vendeur et de l’acquéreur). Il est accompagné de tous les diagnostics.
Vous versez alors au notaire (le vôtre ou le même que celui du vendeur), un acompte (indemnité d’immobilisation) représentant généralement 5% du prix net de vente, qui seront défalqués du restant dû lors de la signature de l’acte définitif de vente.
Attention : dans votre compromis, ne pas omettre de faire stipuler si vous avez des conditions suspensives (ex : obtention du crédit). Il faut aussi savoir que vous avez un délai de rétractation (Loi SRU) de 10 jours à la réception du compromis, pour vous rétracter sans perdre l’acompte versé.
A la suite de la signature du compromis de vente, vous avez un délai d’environ 15 jours pour prouver que vous avez entamé les démarches de recherche de financement. Pour cela, la banque ou le courtier vous remet une attestation de dépôt de dossier.
Etape 5 : Anticiper l’organisation des travaux
Si votre bien nécessite une rénovation totale ou partielle, il est important de mettre plusieurs entreprises en concurrence afin d’affiner votre budget (même si vous avez eu une première estimation lors de votre offre d’achat afin d’intégrer ce coût à votre demande de prêt).
Une fois, l’entrepreneur choisi, commencez à sélectionner les matériaux, les peintures, le carrelage, les éléments de salle de bain et de cuisine, afin de passer commande rapidement compte-tenu des longs délais de livraison dus à une gestion tendue des stocks.
Ainsi, dès que vous aurez les clés de votre bien, l’entreprise aura tout sous la main pour mener les travaux sans perte de temps. Vous pouvez demander à la banque un différé de remboursement du capital emprunté pendant le temps de travaux en ne payant que les intérêts. Ce qui est important si vous devez payez un loyer en parallèle.
Etape 6: Rechercher et conclure son financement
Etape à engranger dès la signature du compromis de vente. En cas de besoin d’un prêt immobilier, une offre de prêt d’un organisme bancaire doit être obtenue dans les 6 semaines à 2 mois qui suivent cette signature.
Si vous confiez votre besoin de financement à un courtier, n’interrogez plus les banques car il ne pourra pas négocier avec elles si vous les avez consulté en premier.
Si vous avez le temps de mettre directement plusieurs banques en concurrence, comparez bien le TEG proposé, les frais de dossier, l’apport demandé, le coût de l’assurance (décès, invalidité, incapacité) qui n’est pas toujours compétitive. Sachez que si la banque vous met la pression pour souscrire à leur assurance groupe, vous pouvez maintenant procéder à une délégation d’assurance dans la foulée en contactant des assureurs ou des courtiers. Vous pourrez alors changer d’assurance à condition qu’elle propose les mêmes niveaux de garantie que l’assurance proposée par la banque qui vous l’a accordée avec le crédit.
Une fois la banque retenue et son offre de prêt reçue, vous devez attendre 10 jours au minimum (délai de réflexion minimum légal) pour renvoyer cette offre signée. Sachez que vous avez un maximum de 30 jours pour l’accepter.
Etape 7 : Signer l’acte authentique de vente
Il se signe généralement 3 mois après le compromis de vente.
Avant de signer l’acte authentique, ne pas oublier de revisiter le bien la veille ou le jour-même. En effet, il est important de constater qu’il n’y a pas eu de dégradation depuis le compromis de vente et d’effectuer les relevés de compteur (gaz, électricité) afin de faire un point quant à la consommation du précédent occupant et reprendre ainsi l’abonnement avec les bons chiffres.
Pensez également à souscrire une assurance habitation valide dès le jour de la signature de l’acte authentique qui officialise le transfert de propriété.
L’acte authentique reprend les termes du compromis de vente.
Un acte de vente certifie le changement de propriétaire d’un bien. Il est rédigé par le notaire qui enregistre la transaction. Le notaire doit procéder à l’appel de fonds auprès de la banque (par virement). Il envoie alors une « demande de déblocage des fonds » en précisant le montant et la date de signature de l’acte notarié.
Le jour de la signature de l’acte, les fonds doivent être débloqués et vous devez régler les frais de notaire, les frais d’enregistrement, le prorata des charges trimestrielles payées par avance par le précédent propriétaire, le fond travaux… N’oubliez pas votre chéquier pour régler ce dû au propriétaire.
NB : Si vous achetez à un vendeur professionnel, vous avez une garantie de vices cachés. Vous avez de 6 à 12 mois après cette découverte pour faire marcher la garantie.
Si votre logement a moins de 10 ans, vous bénéficiez de la garantie décennale qui oblige le promoteur ou le constructeur a réparer les défauts rendant le logement impropre à sa destination ou affectant sa solidité (fondations, toiture, joints non étanches…).
Etape 8 : Enfin propriétaire !
Vous devrez attendre entre 2 à 3 mois pour recevoir votre titre définitif de propriété. En effet, il faut que le notaire publie l’acte de vente au bureau des hypothèques, le communique aux administrations fiscales et qu’il verse les différentes taxes.
Le notaire vous remet ainsi des « attestations de propriété » vous permettant d’entamer vos démarches auprès des assurances ou des fournisseurs d’énergie, d’internet, par exemple.
Quel bilan pour le marché immobilier au premier semestre 2020 ?
Le marché immobilier a été bousculé par la crise sanitaire au cours du 1er semestre 2020. Va-t-il continuer à séduire ? A date pas de retournement fondamental du marché mais on constate des tendances à géométrie variable.
Bien que le nombre de transactions baissera sur 2020 (environ -20%) vs 2019 compte-tenu de la période de confinement, nous constatons que les prix connaissent une accalmie, notamment à Paris. Malgré le recul en terme de volume de ventes, nous atteindrons le niveau de 2017 qui a été un très bon millésime.
En revanche, l’évolution des prix devrait varier selon la localisation. Les petits bassins d’emplois ou les villes dont une grande entreprise en difficulté est prédominante (ex : Toulouse et Airbus), verront vraisemblablement baisser le nombre des acquéreurs et donc inciter les vendeurs à baisser leur prix.
Les primo-accédants connaîtront également plus de difficulté à accéder au prêt immobilier compte-tenu des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) qui ont été mises en place depuis début 2020 : pas plus de 33% de taux d’endettement, durée de crédit de 25 ans maximum, apport minimum conseillé de 10%.
Enfin, la demande pour l’immobilier commercial est en baisse de 40% par rapport au premier semestre 2019.
Un marché « refuge » et de pénurie
Au niveau national, les conséquences du Covid seront globalement limitées. En effet, le nombre de logements neufs construits est insuffisant depuis des années. Et c’est surtout vrai pour les grandes villes comme Paris où règne la pénurie.
La pierre est le placement financier le plus sûr et rentable sur le long terme. Ainsi, la demande d’investissement locatif est soutenue (revenu complémentaire, préparation de la retraite). En 2019, elle représentait plus d’un achat sur quatre dans l’ancien.
Ce goût des Français pour l’immobilier est encouragé par des taux d’intérêt toujours très attractifs bien qu’ils aient enregistré une légère hausse postérieur confinement.
En 2020, les prix marqueront certainement une pause ; de quoi mettre un terme à la surchauffe que nous connaissions jusqu’en mars 2020. Même si la hausse des prix immobiliers parisiens a ralenti, ils restent tout de même en augmentation de 4,5% sur un an (été 2020 vs été 2019).
Il ne faut pas s’attendre à des baisses de prix significatives à Paris et dans ses environs, et pour des biens de qualité, sachant que les acquéreurs sont en surnombre. Les biens très haut de gamme sont, eux, « touchés » par l’absence des acheteurs non-résidents de nationalité étrangère qui n’ont pas pu se déplacer pour réaliser leurs transactions immobilières.
On relève d’autre part d’importantes distorsions entre les petites surfaces dont les prix poursuivent une augmentation supérieure à celle des grandes surfaces. Le prix moyen du M2 parisien est de près de 11 000 € au 1er août 2020, témoignant ainsi de la forte attractivité de la capitale. Et la petite et grande couronne n’est pas en reste (cf. Projet du Grand Paris). Les maisons et les espaces extérieurs ont la côte.
Les primo-accédants et les investisseurs en concurrence pour les petites surfaces
Malgré une rentabilité locative limitée à Paris (cf. plafonnement des loyers), l’ampleur de la demande locative et la valeur refuge de la pierre, font du studio et du petit deux-pièces un actif tangible toujours très recherché.
Selon PAP, le nombre de recherches de biens en location a progressé de 75% en juin par rapport à la même période l’année passée sur l’Ile-de-France. L’offre de logement est elle aussi en hausse sur le site d’annonces immobilières. En effet, les investisseurs qui louaient leur bien sur des plateformes de location saisonnière et qui se sont vu privés de revenus pendant la crise sanitaire, se tournent désormais vers ce type de location plus pérenne.
Les avantages fiscaux du LMNP (loueur meublé non professionnel) sont particulièrement appréciés des investisseurs : déduction des frais d’acquisition, des travaux et de toutes les charges du total annuel des revenus locatifs perçus. Sans oublier l’amortissement de la valeur du bien et de son ameublement !
Malgré les bouleversements que nous avons connus, Paris et ses environs restent une zone géographique particulièrement attractive pour les investisseurs.
Les primo-accédants quant à eux, devront faire face à des conditions d’octroi des crédits immobiliers qui ont été resserrées par les banques depuis début 2020 et qui se sont confirmées suite à la crise sanitaire qui peut rendre incertain l’avenir professionnel de certains.
Les primo-accédants peuvent accéder au crédit immobilier dont les taux se sont stabilisés après une brusque remontée au début de la crise sanitaire, mais à la condition qu’ils aient un apport et/ou une épargne déjà constituée.
Restons optimistes…
A date, le marché immobilier parisien a encore de beaux jours devant lui car les personnes qui ont un projet immobilier, le maintiennent en grande majorité.
Coronavirus : comment anticiper son achat immobilier pendant le confinement ?
Depuis un mois, la France connaît une crise sanitaire très complexe qui bouleverse certains secteurs d’activité comme l’immobilier. Ainsi, de nombreuses agences et certains courtiers ont été contraints de mettre entre parenthèse leur activité. Ce ralentissement a aussi eu un impact sur les personnes en quête d’un achat immobilier.
Heureusement, de nombreuses mesures ont été envisagées et permettent désormais d’anticiper un achat immobilier même en période de confinement.
Quelle que soit l’étape où vous en êtes dans votre projet immobilier, voici quelques conseils utiles pour avancer :
Etape n°1 : Evaluer le budget idéal pour un achat immobilier tout en restant chez soi
L’évaluation de votre budget est l’étape la plus importante, car c’est elle qui orientera votre achat immobilier.
Pour mener correctement cette étape, vous devez dans un premier temps faire le point sur vos ressources actuelles comme par exemple vos revenus ou votre épargne pour établir par la suite votre capacité d’achat.
Il est possible que votre projet immobilier requiert une somme d’argent importante que vous n’aurez pas dans l’immédiat. Il vous faudra donc nécessairement contracter un prêt immobilier.
Mais l’obtention d’un prêt nécessite de déterminer votre capacité d’emprunt soit le montant optimal que vous pouvez emprunter tenant compte de plusieurs critères :
- Les revenus
- Les charges
- L’apport
- le taux d’endettement
Grâce à de nombreux simulateurs en ligne comme le simulateur de Pretto, vous pouvez déterminer votre capacité d’emprunt même pendant le confinement. Un gain de temps non négligeable !
Etape n°2 : Chercher un bien immobilier pendant le confinement
On peut dire que cette période de confinement tombe à pic car elle vous laisse davantage de temps pour la recherche de votre bien immobilier.
Même si bon nombre d’agences restent fermées compte tenu des restrictions annoncées, vous pouvez compter sur les sites en ligne et les applications pour rechercher le bien de vos rêves.
Votre budget préalablement défini, il est maintenant temps pour vous d’examiner les différentes offres et de vous informer sur les prix pratiqués.
Etape n°3 : Signer votre compromis de vente à distance
La crise du coronavirus ne vous facilite pas la tâche. En temps normal, vous vous seriez rendu dans une agence immobilière ou chez un notaire pour signer le compromis de vente. Mais cas de force majeure, il faudra vous en accommoder autrement.
Heureusement, de nombreuses mesures vous permettent aujourd’hui de signer votre compromis de vente à distance :
- Par procuration : Elle doit être précise et exhaustive. Le mandataire devra s’en tenir à ce que prévoit la procuration. Dans le cas de la crise du coronavirus qui limite les déplacements dits ‘non nécessaires’, c’est donc le clerc de notaire qui aura la responsabilité de signer le document.
- Par signature électronique : La signature électronique a la même valeur qu’une signature sur papier. Cependant, il est possible qu’elle ne soit pas instaurée par toutes les agences notariales.
Etape n°4 : Réaliser une recherche de financement pour un achat immobilier pendant le confinement, c’est possible !
La signature du compromis de vente ayant abouti, la recherche de financement se dessine.
Par les temps qui courent, il est difficile de se rendre dans une banque pour une demande de financement. Mais il n’est pas question de s’arrêter en chemin ! Il est possible de passer par un courtier immobilier en ligne comme Pretto qui se chargera de trouver le prêt immobilier au meilleur taux auprès des banques.
Néanmoins, un allongement des délais de traitement des demandes est à prévoir suite à un ralentissement de l’activité des banques en général.
Etape n°5 : Passer par la signature électronique pour l’offre de prêt
Confinement ou non, la signature de l’offre de prêt ne modifie pas votre délai de réflexion qui est établie à 10 jours. Ainsi, tout comme le compromis de vente, vous pouvez signer le document à distance grâce à la signature électronique. Elle fait foi au même titre qu’une signature manuscrite. Renseignez-vous auprès de votre banque pour savoir si le système de signature électronique est envisageable !
Une fois la signature effectuée, il vous suffit de renvoyer le document à votre banque via internet.
Etape n°6 : Concrétiser votre achat grâce à la signature de l’acte authentique pendant le confinement
L’acte authentique est la dernière étape de votre achat immobilier, la concrétisation d’une nouvelle vie pour vous. Il doit nécessairement intervenir dans les 4 mois qui suivent la signature de l’offre de prêt.
Et au regard des circonstances exceptionnelles de la crise du coronavirus, certaines conditions concernant la signature de l’acte authentique ont donc dû être revues.
C’est alors, qu’un décret sur la conception d’un acte notarié sur support électronique a été mis en place ce 3 avril dernier. Il stipule que le manque d’une présence physique chez un notaire n’agit pas sur l’authenticité des actes.
Même si il est difficile de faire un achat immobilier de A à Z en période de confinement, il est quand même possible de prendre de l’avance sur le sujet.
Chasseur immobilier: tout ce que vous devez savoir
Pourquoi faire appel à un chasseur immobilier ?
Depuis plusieurs mois, les taux de crédit immobilier sont historiquement bas. C’est ce qui explique la forte demande des acquéreurs, face à un marché où les biens de qualité sont rares.
Les grandes villes, et plus particulièrement Paris, ont donc un marché immobilier très tendu, avec des biens qui se vendent en quelques heures, voire même lors de la première visite !
Aussi, trouver un bel appartement, sans défauts et au juste prix, est un parcours du combattant en région parisienne.
Vous n’avez pas le temps de passer toute la journée à scruter les annonces ?
Vous n’êtes pas sur place et ne maîtrisez pas le marché immobilier local ?
Tout simplement, vous avez besoin d’être accompagné(e) par un professionnel pour ne pas faire d’erreurs ?
Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, vous avez sans doute pensé aux services d’un chasseur immobilier. Comment procède-t-il et quel type d’accompagnement propose-t-il au client ?
Grâce à cet article, vous connaîtrez :
– Le rôle du chasseur immobilier
– Si vous êtes la bonne personne pour recourir à ses services
– Les avantages du chasseur immobilier par rapport à une agence ou une recherche par vous-même
– Les tarifs de la profession.
1-Le chasseur immobilier, une prestation en 4 étapes
La profession de chasseur immobilier – ou chasseur d’appartement – se développe en France depuis le début des années 2000, autour d’une idée simple : le service à l’acquéreur.
Si l’agent immobilier est mandaté par le vendeur pour vendre son bien, le chasseur immobilier, lui, est mandaté par l’acheteur pour l’aider à trouver son bien. Ainsi, il se substitue à lui dans les sélections, l’accompagne dans les visites et négocie le prix en veillant au mieux à ses intérêts. Sa mission est principalement de « chasser » et d’accompagner le client de A à Z, de la recherche du bien jusqu’à l’installation.
C’est donc un service complet, couplé avec une offre d’aide à la revente du bien actuel lorsque le futur acheteur a besoin de le vendre, pour finaliser son nouvel achat.
Pour entrer dans le détail, le service du chasseur immobilier se déroule en 4 étapes :
Étape 1 : définir le logement de vos rêves!
Le chasseur rencontre le client, prend en compte l’ensemble de ses critères (besoins, goûts) et élabore un cahier des charges. Ce faisant, il évalue la cohérence et la faisabilité du projet. Parfois, le chasseur pourra se rendre au domicile du client pour évaluer son univers, les choses qui lui plaisent dans son logement actuel. Il validera aussi le financement de l’acquéreur.
Lorsque le chasseur estime que le cahier des charges est réalisable, il établira un mandat de recherche avec le client. Débutera alors la prospection d’appartement.
Exemple de cahier des charges :
Nombre de pièces |
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Surface minimum |
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Budget (hors frais de notaire) |
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Secteur géographique |
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Ascenseur à partir de quel étage |
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Exposition |
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Type d’immeuble (ancien, semi-récent 1960/70/80, récent 1990 et après) |
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Un rez-de-chaussée / jardin : on vous le propose ? |
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Un appartement avec des travaux ? |
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Cuisine ouverte ou non ? |
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Devez-vous vendre votre appartement actuel ? |
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Des critères à ajouter ? |
Etape 2 : le chasseur immobilier mobilise son réseau et prospecte le marché
Le chasseur immobilier a accès à 100% des biens à vendre. Il active tout son réseau et connait parfaitement les canaux de communication de l’immobilier (sites internet, agences, propriétaires, notaires, administrateurs de biens, syndics). Ceci lui permet donc de travailler avec rapidité et une efficacité que n’ont pas les simples acquéreurs !
En fonction du cahier des charges, le chasseur sélectionne des biens. Il monte pour son client les fiches descriptives des biens les plus prometteurs et lui propose de choisir ceux qu’il préfère. Ainsi, le client gagne du temps avec ce processus, car il ne visitera que les biens qui répondent à ses critères.
Étape 3 : savoir être réactif et savoir négocier
Le client fera les visites et, lorsqu’il aura trouvé le logement idéal, il devra faire une offre d’achat.
À cette étape, le chasseur immobilier sera un allié crucial, car il aura évalué le bien et aura une idée très précise de sa valeur. Notamment, il permettra au client de savoir jusqu’où enchérir contre les autres acquéreurs potentiels.
Étape 4 : surmonter les embûches jusqu’à l’installation
Le chasseur est présent jusqu’à la signature de l’acte authentique de vente, en passant par l’analyse de tous les documents obligatoires lors de la transaction : diagnostics, PV d’assemblées générales, règlement de copropriété, pré-état daté des charges d’immeuble, carnet d’entretien…
Selon les besoins du client, il pourra fournir : un courtier bancaire qui proposera un bon taux de crédit, un notaire, un architecte/une entreprise de rénovation pour une optimisation du bien, une conciergerie pour réceptionner le courrier pendant le déménagement, un spécialiste de l’aménagement complet pour une location meublée, un expert en gestion locative le cas échéant…
Quelques erreurs à éviter avec votre chasseur immobilier :
Signer un mandat de recherche simple
Signez un mandat de recherche exclusif! En effet, si le chasseur immobilier est mis en concurrence avec un autre chasseur, ou avec le client lui-même, il sera beaucoup moins motivé. Il pourra même renoncer à partager son carnet d’adresses, car il ne gagnera peut-être rien de l’acquéreur.
Payez un acompte au début de la recherche.
C’est interdit par la loi! En effet, le chasseur immobilier relève d’une profession règlementée par la loi Hoguet, tout comme les agents immobiliers. Celle-ci impose un paiement des honoraires uniquement lors de la signature de l’acte authentique de vente.
Confier un mandat de recherche à un « amateur ».
Le chasseur immobilier doit être en possession d’une carte de transaction délivrée par la Chambre de commerce, pour une durée renouvelable de 3 ans. Il doit par conséquent être assuré en responsabilité civile professionnelle.
Le chasseur immobilier est donc un allié de taille pour trouver la perle rare. Mais vous pensez peut-être que ses services ne sont pas faits pour vous?
2- A qui s’adressent ces services ?
Contrairement à une idée reçue, les services d’un chasseur ne sont pas réservés à une élite. Depuis la popularisation de cette profession, des profils d’acquéreurs de plus en plus variés poussent la porte de ces cabinets spécialisés.
Ainsi, parmi les clients du chasseur immobilier, on retrouve :
– Les gens qui n’ont pas beaucoup de temps à consacrer à une recherche
– Ceux qui ne sont pas sur place : ils prévoient un retour en France, une mutation, l’achat d’une résidence secondaire
– Ceux qui veulent maximiser leurs chances sur un marché qu’ils savent très tendu.
– Les jeunes actifs primo-accédants, qui veulent être accompagnés d’un expert afin d’éviter les erreurs
Témoignages de clients ayant bénéficié des services d’un chasseur :
« Je suis peu disponible de par mon métier. L’accompagnement du chasseur immobilier a été très précieux sur toutes les parties de l’acquisition immobilière : recherche du bien (évidemment), mais aussi conseil et négociation auprès du vendeur ou de l’agence et présence lors des discussions portant sur des éléments structurants du dossier (notaire, travaux, copropriété, etc.). » Jean-Michel – Paris (France)
« Expatriés en Chine, nous recherchions un pied-à-terre pour ma famille lors de nos retours en France chaque été. J’ai profité d’un déplacement professionnel sur Paris pour visiter dans la même journée plusieurs appartements que le chasseur immobilier m’avait soigneusement sélectionnés. C’était parfait en termes de timing et de choix. J’ai pu faire une offre avant de repartir. » Paul et Marie – Hong-Kong (Chine)
Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces profils, contactez-nous pour en savoir plus!
3- Quels sont les avantages concrets du chasseur immobilier?
Nous en sommes rendus à la question de savoir s’il vaut mieux faire affaire avec un chasseur immobilier, avec un agent immobilier, ou encore par ses propres moyens. Alors voici les principaux avantages du chasseur immobilier :
– Une expérience dans la recherche des biens : il visite plus de 200 logements par an ; il a donc un œil averti et une parfaite connaissance de la valeur des biens.
– Un réseau étoffé : après plusieurs années de pratique, le chasseur dispose d’un réseau de contacts qui lui permet d’avoir accès à un large choix et d’être au courant très rapidement des biens mis en vente, y compris sur le off-market (mettre un lien interne ou externe).
– Une expérience dans l’achat d’un bien : le chasseur connaît les ficelles de la négociation, peut voir quels travaux sont nécessaires, si la réglementation est complète. Il est aussi en mesure de déceler les vices cachés.
– Une neutralité totale : contrairement aux agences qui défendent les intérêts des vendeurs et qui n’ont qu’un nombre limité de biens à proposer, le chasseur travaille sur mesure et a accès à tous les biens à vendre. Ainsi, il ne propose que des biens qui correspondent parfaitement aux attentes du client.
– Une rémunération liée au succès. Le chasseur immobilier n’est rémunéré que lorsque vous achetez un bien (il est soumis aux dispositions de la loi Hoguet du 2 janvier 1970 qui lui interdit d’exiger des frais de dossier et tout acompte à ses clients). Ceci l’encourage à donner le meilleur de lui-même !
– La sérénité pour vous ! Chercher un bien est devenu compliqué dans les zones très tendues comme Paris. Si vous déléguez votre recherche à un chasseur immobilier, vous gagnerez beaucoup de temps. En effet, le chasseur vous trouve le bien idéal en un mois et demi* au lieu de quatre à cinq mois* si vous cherchez par vous-même.
* En moyenne. Recherches, appels, visites inutiles, négociation, formalités.
4- Tout savoir sur les tarifs d’un chasseur d’appartement
Pour les professionnels de l’immobilier (agences et chasseurs), il est obligatoire d’afficher clairement leurs tarifs sur tous leurs vecteurs de communication (site internet, brochures, affiches, etc.). Or, certains ne respectent pas cette réglementation. Privilégiez donc la transparence!
Voici les trois types de tarification d’un chasseur immobilier. Ces tarifs sont relativement proches les uns des autres.
La tarification au forfait : le forfait peut être fixé à un prix convenu ou évoluer selon des paliers en fonction du prix de vente du bien.
La tarification au pourcentage : c’est la pratique la plus fréquente. Plus le prix du bien est élevé, plus le pourcentage des honoraires diminue (la fourchette se situe entre 2% et 3% TTC).
La tarification + un pourcentage du prix négocié : ce principe de rémunération peut biaiser les propositions de biens de la part du chasseur qui risque de privilégier les logements plus facilement négociables car trop chers.
Alors peut-être trouvez-vous cela cher… Cependant, il faut aussi prendre en compte le gain de temps et de rapport qualité/prix du bien acheté. Si on analyse le coût moyen d’un chasseur, il ne correspond en fait qu’à l’équivalent du prix de 1 à 2 m2 du logement acquis…
Pour les biens les plus chers (+ de 2 millions d’euros), la plupart des chasseurs proposent un devis sur mesure afin d’aboutir à un montant d’honoraires « contenu ».
Pour les biens les moins chers (souvent, les petites surfaces) la majorité des chasseurs immobiliers proposent leurs services avec un forfait minimum.
Erreurs à éviter sur la tarification des services :
-Attention à certains chasseurs qui proposent des honoraires différents selon que le bien provient d’une agence ou d’un particulier en direct. Ils sont supérieurs dans ce dernier cas, ce qui n’est pas justifié dans la mesure où les particuliers proposent très souvent leur bien à un prix au-dessus de celui du marché.
-Le bas prix d’une prestation ne vaut pas forcément un bon service! Avant de vous engager, assurez-vous que votre chasseur ne traite pas trop de mandats simultanément. En effet, dans ce cas il ne pourra pas saisir toutes les opportunités. Vérifiez aussi qu’il est en mesure de vous proposer un service intégral. Si vous prévoyez des rénovations, peut-il vous partager un réseau d’entreprises de rénovation, d’architectes, de décorateurs? Enfin, il est important que le courant passe bien entre vous!
Alors, prêt à sauter le pas?
Voici les points essentiels à retenir:
– Le chasseur immobilier vous accompagne et vous assiste au quotidien et jusqu’à la signature de l’acte de vente
– Il est 100% objectif et défend vos intérêts plutôt que ceux du vendeur
– Ses recherches sur-mesure tiennent compte de tous vos critères
– Son expertise immobilière et son réseau étendu sont à votre disposition
– Il vous permet d’accéder aux meilleures offres du marché et au juste prix
– Il vous fait économiser beaucoup de temps, par exemple en éliminant les visites inutiles
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